Cdamien, tu as exactement la même idée que celle qui me trotte dans la tête depuis quelques jours. D’ailleurs c'est en parcourant les différents fil de ce forum (particulièrement le 'Magnifique' fil macro de Goldenrott

, sans parler du tien ou de celui de FP47 que je salue et remercie au passage...

) que l'envie c'est fait sentir.
Je suis encore très, mais très très loin d'obtenir des résultats satisfaisants en macro, je le reconnais. L'apprentissage va être très long en ce qui me concerne, aussi bien côté technique que artistique, sans parler du matériel style un bon objectif macro (j'utilise pour l'instant des bagues allonges mais j'économise...

) ou même un flash. (Utilistion de celui de l'apn qui me bride en fill-in à la vitesse max de 1/250ème...

). Mais bon, ce n'est pas le matos qui compte le plus, mais surtout ce que l'on en fait.
Concernant les deux écoles ou philosophies différentes, perso j'aime les deux et je ne veux pas me restreindre plus à une qu'à l'autre. Peut être que je tiens ça de mon père qui adorait la photo,mais qui passait autant de temps dans son labo à développer lui même ses propres photos (en N&B) en "tamponnant" ou "bidouillant" ces clichés à l'aide de différent "caches", et autre virages à l'aide de sélénium...). J'ai un frangin passionné aussi de photo qui n'aime pas, lui non plus, bidouiller ces photos.
Deux approches différentes pour une même passion.....Moi, je prends les deux, ce qui va peut être me permettre de me lancer dans le "Matte Painting photographique".
Pour terminer, j'aimerai vous faire lire un extrait de la préface de son premier album, « Images à la sauvette », publié en l952, Henri Cartier-Bresson qui parle de son travail. Intitulé « L’instant décisif », c’est le seul grand texte où il développe sa conception de la photo. Une référence pour tous les professionnels.
Henry Cartier-Bresson nous parle du tirage des épreuves.
" Dans l’agrandissement, il faut respecter les valeurs de la prise de vue ou, pour les rétablir, modifier l’épreuve selon l’esprit qui a prévalu au moment de la prise de vue. Il faut rétablir le balancement que l’oeil fait perpétuellement entre une ombre et une lumière, et c’est pour cela que les derniers instants de création photographique se passent dans le laboratoire. Je m’amuse toujours de l’idée que certaines personnes se font de la technique en photographie, et qui se traduit par un goût immodéré pour la netteté de l’image; est-ce la passion du minutieux, du fignolé, ou espèrent elles par ce trompe l’oeil serrer ainsi la réalité de plus près ? Elles sont d’ailleurs tout aussi éloignées du véritable problème que celles de l’autre génération qui enveloppaient de flou artistique toutes leurs anecdotes."
Je crois même savoir que Cartier-Bresson faisait lui même appel à un grand artiste "développeur" pour certaine de ses réalisations.

Magelanne, merci de ta visite et de tes encouragements.
