BONSOIR à toutes et à tous,
Patenrond m'a informé de ce topic, alors me voici, j'espère vous apporter un peu de mon expérience de CHASSEUR PHOTOGRPAHE.
C'est ainsi que je conçois la photographie animalière. Pouvoir approcher les animaux et essayer de faire des images de comportement. Ruser avec eux et faire en sorte soit qu'ils acceptent ma présence, car certains sont curieux comme le chevreuil.
Soit que votre présence discrète n'est pas décelée par l'animal. A bon vent, avec beaucoup de patience et de temps, et une tenue non pas camouflée. Je laisse ce déguisement aux chasseurs d'aujourd'hui, mais des tons neutres.
Je crois que notre ami Dundee à donné des infos très complètes.
Pour ma part, je n'utilise pas toutes ces gadgets que vend mon ami Marc Jardel de JAMA entre autre. Le boitier est nu dans ma main sauf quand il pleut, quoique le D 3OO supporte bien la pluie. Il suffit de bien le nettoyer ensuite.
Le déclenchement, bien sûr ça peut surprendre l'animal, chevreuil, cerf, lièvre, sanglier ou autres. Mais si vous restez figé sans bouger et attendre que le sujet reprenne confiance, vous pouvez faire encore des images.
Bien sûr il peut s'enfuir. Ca ce sont les risques de la photographie animalière.
Je pratique aussi la billebaude et là le matoss est sur un monopod et sa rotule.
j'ai lu énormément de livres sur la chasse et je pratique les techniques d'approche des bons chasseurs.
Surtout ceux qui pratiquent à la montagne.
Je fais très peu d'oiseaux, car il faut choisir plume ou poil.
Il est certain que la distance de la prise de vue joue en fonction de la focale et de la chance...
L'animal qui arrive sur vous alors que vous êtes assis contre un arbre, vous le voyez venir, là il ne faut plus respirer
attendre et déclencher calmement. cette pratique de l'affut naturel est intéressante, mais demande encore une fois de la chance, mais aussi une parfaite connaissance des moeurs de votre sujets, heure de ses déplacements, ses coulées, ect..
Mais c'est tellement génial quand votre sujet arrive droit sur vous.
En règle général quand je suis en affut naturel je monte le 300 sur mon trépied, le photographe et le matoss recouvert d'un ou deux filets de camouflage, souvent je suis à genoux. j'aime cette position car je puis pivoter pour regarder sur les côtés. A bon vent je n'ai pas besoin de regarder derrière moi.
Gypaête parle de l'affut en voiture c'est génial pour les oiseaux, souvent les buses ou faucon se posent sur les piquets des clôtures, mais c'est pas trop mon truc.
Mes images faites au grand paradis ont l'avantage de pouvoir approcher les chamois, car ceux-ci sont moins farouche que dans la Vanoise par exemple.
Sauf les mères chamois et bouquetins avec leurs jeunes là il faut connaître leurs habitudes et affuter longuement , et se transformer en rocher , mais le résultat est à la hauteur de notre espérance.
Mais ça ne marche pas à tous les coups alors sur le chemin du retour, il y a toujours des images à faire de l'ambiance, de l'environnement dans lequel vivent nos délicieux sujets.
Et c'est comme cela aussi que vous pouvez tout simplement tomber nez à nez avec votre trophée, il faut ne pas avoir ranger la matoss et déclancher rapidement.
parfois le sujet est aussi surpris que vous et reste ainsi le temps de quelques vues.
Je reste à votre disposition si vous avez des questions car je ne veux être trop long à lire.
En fait tout est une question d'expérience et chacun de nous pourras utiliser ou non les infos des collègues, car la photographie animalière est un éternel recommencement.
Bonne soirée et désolé d'avoir été un peu long.
Amicalement à vous.