Bonsoir !
Voici quelques photos pour vous faire patienter... jusqu'à ce week-end !
La suite de notre voyage s'est effectuée au Centre Culturel du Sarawak.
Ce centre, boudé par de nombreux baroudeurs car apparaissant à première vue trop "touristique" est en fait avant tout destiné aux enfants des écoles du Sarawak, et de nombreuses classes se promènent d'ailleurs dans le parc tout au long de la journée.
Le centre regroupe les maisons traditionnelles des différentes ethnies de l'île : les maisons ont été démontées et remontées dans le centre culturel, pour former une sorte de "village artificiel".
Cela permet de se rendre compte des différences entre les ethnies, et d'apprendre énormément de chose sur la culture de Bornéo. En effet, dans chaque maison, des représentants de l'ethnie vous attendent pour vous expliquer leur culture et répondre à vos questions. Certains fabriquent aussi des gâteaux, des instruments de musiques ou des décorations qu'ils revendent à un prix très modique aux enfants qui passent avec leur instituteur.
Photo 50 : A l'entrée, un panneau vous informe des différentes maisons présentes
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- Borneo_ 50 [543 - 810].jpg (192.96 Kio) Vu 1170 fois

- Photo prise le: Mardi 25 Mai 2010 4:46
- Focale: 22 mm
- Vitesse de fermeture: 1/250 Secs
- Nombre-F: F/8
- Vitesse ISO: 200
- Flash: Le flash ne s'est pas déclenché, mode automatique
- Modèle d'appareil-photo: NIKON D5000
- Programme d'exposition: Non défini
- Correction d'exposition: 0 EV
- Mode de mesure: Pattern
- Logiciel: GIMP 2.6.11
Photo 51 : un pont en bambou, construit le plus souvent par les Ibans, l'ethnie majoritaire de l'île (j'y reviendrai dans mon prochain post)
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- Borneo_ 51 [543 - 810].jpg (262.27 Kio) Vu 1170 fois

- Photo prise le: Mardi 25 Mai 2010 4:46
- Focale: 40 mm
- Vitesse de fermeture: 1/200 Secs
- Nombre-F: F/7.1
- Vitesse ISO: 200
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- Modèle d'appareil-photo: NIKON D5000
- Programme d'exposition: Non défini
- Correction d'exposition: 0 EV
- Mode de mesure: Pattern
- Logiciel: GIMP 2.6.11
Ces ponts sont construits très simplement grâce à des bambous enfoncés en croix dans la rivière (elle ne doit pas être trop profonde!). Quelques longues tiges de bambou sont ensuite placées horizontalement au centre de la croix et attachées à l'aide de cordes.
Comme les bambous laissent passer l'eau et ne créent pas de tourbillons, ces ponts résistent très bien, même en cas de crue.
Ensuite, nous arrivons dans la première maison : la "long house" de l'ethnie des "Bidayuh"
Les Bidayuh représentent la seconde ethnie de Bornéo en nombre de personnes (environ 200 000). Ils habitent majoritairement autour de Kushing, sans le Sud de Borneo (Sarawak).
"Bidayuh" peut d'ailleurs se traduire par "homme de la terre" en malais, car ces personnes habitaient en général dans des zones assez éloignées de la mer ou des grandes rivières.
Photo 52 : Bidayuh long house
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- Borneo_ 52 [543 - 810].jpg (216.82 Kio) Vu 1170 fois

- Photo prise le: Mardi 25 Mai 2010 4:52
- Focale: 18 mm
- Vitesse de fermeture: 1/250 Secs
- Nombre-F: F/8
- Vitesse ISO: 200
- Flash: Le flash ne s'est pas déclenché, mode automatique
- Modèle d'appareil-photo: NIKON D5000
- Programme d'exposition: Non défini
- Correction d'exposition: 0 EV
- Mode de mesure: Pattern
- Logiciel: GIMP 2.6.11
Les maisons longues (ou long houses) sont communes à de nombreuses ethnies. Elles consistent à regrouper toute la famille (au sens très large du terme!) sous un seul toit. La maison est une sorte de très long rectangle, constitué de 2 longues bandes accolées : une partie cloisonnée et une autre non. La partie non cloisonnée, partiellement recouverte d'un toit, est commune à l'ensemble des habitants de la longhouse. Chaque couple (avec les enfants) vit dans une des chambres, et dispose d'une porte et de fenêtres donnant sur l'espace commun.
Les long houses sont toujours construites sur Pilotis, car ce système possède plusieurs avantages :
- s'éloigner des rats et des différents nuisibles de la forêt qui viendraient piller les réserves
- rester au sec durant les crues si la maison est proche d'une rivière
- disposer d'une sorte de jardin sous la maison où il est facile de garder quelques cochons, des poules et éventuellement de cultiver quelques herbes ou légumes
Je reviendrai plus longuement sur la vie dans une longhouse, car nous avons passé 2 jours dans une longhouse "habitée" un peu plus loin dans notre voyage...
Les long house étaient traditionnellement en bois, et elles sont maintenant presque toutes en métal (avec un toit en tôles ondulées).
Photo 53 : objets traditionnels et vases chinois
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- Borneo_ 53 [543 - 810].jpg (217.65 Kio) Vu 1170 fois

- Photo prise le: Mardi 25 Mai 2010 4:55
- Focale: 24 mm
- Vitesse de fermeture: 1/20 Secs
- Nombre-F: F/3.8
- Vitesse ISO: 1600
- Flash: Le flash ne s'est pas déclenché, mode automatique
- Modèle d'appareil-photo: NIKON D5000
- Programme d'exposition: Non défini
- Correction d'exposition: 0 EV
- Mode de mesure: Pattern
- Logiciel: GIMP 2.6.11
Les Bidayuh sont animistes, c'est à dire qu'ils croient que chaque élément possède un esprit (hommes, animaux, plantes et même minéraux). Ils vouent donc un culte à la forêt et à ses occupants.
Ils croient que lorsqu'une personne est morte, son esprit, désincarné, se transforme en une sorte de force supérieure grâce à un rituel sacré. Cette force, regroupée avec toutes les autres forces de même nature, crée à nouveau les éléments (hommes, animaux, plantes ou minéraux).
Ils effectuent donc des crémations et enterrent les cendres des morts dans des grandes urnes sacrées.
A l'arrivée des commerçants chinois sur l'île de Bornéo au IXème siècle, les Bidayuhs ont commencé à troquer de la nourriture et différents objets aux chinois en échange de précieux vases. Ces vases, conservés pendant des générations, servent à enterrer les cendres des morts les plus importants (chefs des long house notamment). Certaines familles possèdent encore des vases très anciens (datant du X au XVème siècle).
Malheureusement, des pilleurs ont déterré de nombreux vases funéraires pour les nettoyer et les revendre à prix d'or en chine.
Photo 54 : l’intérieur des maisons est très sombre, mais il y règne une fraîcheur très agréable (il fait très chaud et moite à Bornéo, tout au long de l'année)
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- Borneo_ 54 [541 - 810].jpg (293.03 Kio) Vu 1170 fois

- Photo prise le: Mardi 25 Mai 2010 5:06
- Focale: 18 mm
- Vitesse de fermeture: 1/30 Secs
- Nombre-F: F/3.5
- Vitesse ISO: 800
- Flash: Le flash ne s'est pas déclenché, mode automatique
- Modèle d'appareil-photo: NIKON D5000
- Programme d'exposition: Non défini
- Correction d'exposition: 0 EV
- Mode de mesure: Pattern
- Logiciel: GIMP 2.6.11
Photo 55 : un instant de repos à l'ombre dans la partie commune
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- Borneo_ 55 [543 - 810].jpg (197.64 Kio) Vu 1170 fois

- Photo prise le: Mardi 25 Mai 2010 5:09
- Focale: 24 mm
- Vitesse de fermeture: 1/60 Secs
- Nombre-F: F/4
- Vitesse ISO: 450
- Flash: Le flash ne s'est pas déclenché, mode automatique
- Modèle d'appareil-photo: NIKON D5000
- Programme d'exposition: Non défini
- Correction d'exposition: 0 EV
- Mode de mesure: Pattern
- Logiciel: GIMP 2.6.11
Photo 56 : la "tour de gué"
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- Borneo_ 56 [543 - 810].jpg (256.09 Kio) Vu 1170 fois

- Photo prise le: Mardi 25 Mai 2010 5:11
- Focale: 18 mm
- Vitesse de fermeture: 1/160 Secs
- Nombre-F: F/6.3
- Vitesse ISO: 200
- Flash: Le flash ne s'est pas déclenché, mode automatique
- Modèle d'appareil-photo: NIKON D5000
- Programme d'exposition: Non défini
- Correction d'exposition: 0 EV
- Mode de mesure: Pattern
- Logiciel: GIMP 2.6.11
Dans les très anciennes maisons Bidayuh, une tour de gué était construite un peu à l'écart de la longhouse pour la protéger des éventuels assaillants (colons ou membres d'autres tribus).
Des hommes se relayaient nuit et jour dans ces tours (un feu peut être allumé au centre pour cuisiner et rester au chaud la nuit).
Voilà pour aujourd'hui !
La suite du village culturel ce week-end, promis
Audrey