dexdex a écrit:Yokoso ? C'est vrai. Mais peut-être que les usages évoluent. Irashaimase est peut-être "ringard grââve".
Aucune idée, je ne parle pas un mot de Japonais...

Le japonais ne pose pas de problème de prononciation, une grammaire simple, et reste facile à "capter" une fois qu'on a compris l'essentiel. Si on compare aux différents chinois, vietnamien et autres langues asiatiques, pour ne pas mentionner l'univers arabe, l'accès est plus facile.
Mais c'est facile l'Arabe !

C'est une langue qui m'intéresse... mais vu la vitesse à laquelle ils parlent, cela ne doit pas être facile à capter, non ?

Certes, l'écriture (donc la lecture) est exigeante. J'ai appris les rudiments via transcription "romaine" (=romaji), genre "ya-ma-ha". O genki desu ka ?
La lecture des hiragana-katakana est assez rapidement assimilée. Les kanji, c'est un autre débat.
Très courageux ! En sachant que tu n'y es resté qu'un an finalement...

Pour les restaurants, j'ai du mal à comprendre. Quoique. Les restos sont souvent à l'étage, signalés par des enseignes... en japonais (tiens ?). Je suis pratiquement toujours sorti accompagné par des "locaux", qui m'emmenaient à leurs endroits habituels. J'ai donc rarement eu à chercher un endroit.
Ce n'est pas tant trouver un restaurant qui a été compliqué. Tu le sais mieux que moi, il y en a partout ! En plus, ils sont bien balisés avec la tenture qui barre le haut de l'entrée... C'est de trouver des restos qui faisaient du sushi / sashimi / maki / yakitori qui a été compliqué...

Car la gastronomie japonaise est très riche... et donc beaucoup de variétés sont disponibles !

A ce propos, le Japon n'est pas le pays des terrasses sur la rue, à la française/italienne/espagnole. A l'époque, un copain suisse qui vivait à Tokyo m'avait dit que Omotesando (rue branchée de Tokyo) était la seule rue du Japon avec des terrasses. Est-ce toujours le cas ? Osaka comportait à l'époque nombre de terrasses estivales au sommet des tours. Annoncées par de petites enseignes... en japonais.
Omote Sando est effectivement le seul endroit où je me souvienne avoir vu des terrasses sur la rue...

Le contact avec l'univers professionnel est très facile, aidé par la curiosité réciproque, et l'échange de compétences. Sortir après le boulot, prendre un verre, très facile, c'est aussi dans leurs mœurs. Mes collègues avaient entre 20 et 30 ans, donc pas encore trop rangés.
Ceci explique cela, en plus tu avais le même âge qu'eux j'imagine...

Par contre, la vie privée, les WE, c'est une autre affaire. Ces moments sont jalousement préservés, face à une vie quotidienne très envahissante et contraignante. J'ai apprécié d'autant plus qu'ils me "coachent" pour 2-3 WE à Kyoto, mais aussi pour découvrir des endroits à priori banals, mais incompréhensibles sans un "interprète": banque, poste, hôpital.
Un couple japonais ne doit pas passer beaucoup de temps ensemble, c'est clair... D'autant que sauf erreur de ma part, chacun a ses activités extra-professionnelles de son côté...
