Sujet: Photographier la misère ........

[Mishmo]

Bonsoir une question se pose a moi ......

" Photographier la Misère, les choses que l'on considère comme taboo, est ce de bonne moralité ? ""

Photographe debutant, je m'éclate comme un dingue avec mon appareil, et des dires d'amis je progresse bien, mais voila lors de nos sorties nocturnes dans notre belle capitale, alors que certain fignollent leurs clichés de notre dame, ou d'un autre monument d'art, moi je préfère m'attarder sur le clochard allongé a même le sol, ou le mendiant qui joue de son instrument.
Plus tt les endroits glauck.

Qu en pensez vous ??

[reflexnumerick]

bonsoir Mishmo,

D'abord j'apprécie tes photos dans leur ensemble et ton enthousiasme fait plaisir!!!

Pour ta question, je n'ai pas de réponse "définitive" mais un fil conducteur....Chacun peut photographier ce qu'il veut (dans les limites de la loi!!!), Notre Dame ou un monument ou ...la misère.

Tout est, ensuite, dans le talent et la dimension comportementale du photographe. Certaines des valeurs qui me portent sont : respect, pudeur, tendresse, amitié, patience, tempérance..............

[maskott]

Derrière la photo ne l'oublions pas il y a le photographe, et c'est lui avec sa sensibilité et sa perception du monde qui va essayer d'exprimer quelque chose pour les autres

donc non, ce n'est pas anormal, c'est d'ailleurs un sujet auquel je réfléchis (sans plus pour l'instant...)

[Xt-6]

Salut,


je suis comme toi ! Actuellement à Miami, j'ai été impresssioné par le nombre de personne vivant dans la rue. C'est pour moi difficile de les photographier quand on pense prix de nos joujous. Néanmoins certainess photos doivent être intéressante à faire, notament sur Ocean Drive le soir, ou tout les jacky viennent montrer leur voiture. Don défilé de Ferrari/lambo et autre prosche et à deux mètre, un clauchar dors dans l'herbe.

Pour moi, vouloir "fixer" ce genre de chose est une réaction normale, et même plutôt saine : on sait qu'on est favorisé, et que tout arriver dans la vie. Cela permet de toujours relativiser ce qui nous arrive. Occulter la misère est un moyen de se dire que cela ne nous conscerne pas, ou que cela ne nous arrivera pas. Et après on s'achète un conscience en donnant 100 balles au resto du coeur.

Par contre, je serais content d'avoir des conseils pour aborder les sans-abris.