Pour la photo du ciel en pose longue, assure-toi d'abord que le lieu où tu opères est exempt de pollution lumineuse (lampadaires, proximité d'une ville). Sinon tes clichés seraient "voilés". Préfère un ciel de campagne, où tu peux observer la Voie lactée à l'oeil nu.
Ton objectif doit être ouvert au maximum. Néanmoins, il peut être nécessaire de diaphragmer un peu si les bords de l'image présentent trop de défauts (les étoiles ne sont plus ponctuelles, mais floues en forme de comète...).
Attention: plus ta focale sera longue, et plus il te faudra poser "court" si tu veux éviter que les étoiles laissent des trainées sur le capteur. En effet, le ciel faisant un tour complet en un peu moins de 24h, les étoiles "bougent"!
Essaie ensuite plusieurs temps de pose: 30s, 1mn, 2mn, 4mn... etc. Avec 15mn, même à 50mm de focale, il faudra monter ton appareil photo sur une monture équatoriale motorisée pour que les étoiles restent ponctuelles.
Maintenant, j'ai toujours entendu dire qu'en numérique il fallait éviter les poses de plus de 30s à cause de la montée du bruit...
La solution: ne pas dépasser 30s ce qui permet déjà de bien reconnaître les constellations. Ou alors faire une vingtaine de poses de 30s qu'on additionne ensuite avec un logiciel de traitement d'images style Photoshop, ce qui donne l'équivalent d'une pose de 20x30s = 10mn. Les images résultantes offriront beaucoup plus de détails qu'une simple pose de 30s, tout en diminuant le bruit de l'image. On évite aussi l'utilisation d'une monture équatoriale (en 30s, à 50mm de focale, les étoiles n'ont pas le temps de "bouger"!).
Une dernière chose: pour éviter le flou de bougé lors du déclenchement, le retardateur peut être une solution. Tu peux aussi utiliser un carton noir que tu places devant l'objectif (sans le toucher bien sûr!), le temps de déclencher. Une fois que les vibrations du déclenchement se sont amorties, tu relèves le carton (on appelle ça un "obturateur manuel").
Astronomicalement vôtre