ma derniere experience (qui commence a dater maintenant) ne m'a cause que des ennuis...
Je m'explique, dans les annes 90, le jeune pompier passionne de photo et de belles mecanique croyait que le monde etait beau et sain.
Une 2 heures du matin, le bip sonne pour un "feu de voiture", pas de problème, on y va, et la, un copain d'intervention me dit "si c'est pas malheureux de voir un 911 (porsche) bruler comme ça!
Je regarde le bestiaux de plus pres et lui balance, mon pote t'est a cote de la plaque, ce joujou est un prototype et vaut largement une collection complete de Porsches...
c'etait la Sbarro eleven. Me rendant compte que l'humanite venait de perdre un chef d'oeuvre (desole pour mon cadre de reference de l'epoque), je decide de sauvegarder par l'image ce qui reste de la caracasse.
Le lendemain, je me pose la question de savoir si je "balance" les cliches a la presse, question vite reglee, mon etique et surtout ma profonde tristesse de voir un reve partir en fumee me ramenent a la raison.
Je me lie alors d'amitie avec le "chauffeur" qui la ramenait du festival de Cannes vers la Suisse via un petit crochet Tropezien, je voulais tout connaitre de ce funeste objet qui m'avait tant fait reve, je le raccompagne a l'aeroport afin de discuter du bébé.
Deux jours pus tard, les enqueteurs de l'assurance Suisse du proto debarquent dans la caserne, me demande et exigent l'integralite et les originaux des photos, interrogatoire de 5 heures en tete a tete avec les schtroumpfs, m'on fait signer une tonne de documents dont je necomprenais rien (j'etais soupconne de complicite de "potentielle" fraude a l'assurance pour un montant de .... 3.5 Millions de francs
)
Bref, Grosse frayeur, tout est rentre dans l'ordre (ce n'etait qu'un incident mecanique), mais cela m'a calme pour ce genre d'experience
Desole pour les longueurs cela faisait bien longtemps que je n'avais reparle de cet episode traumatisant pour un gamin d'une vingtaine d'annee qui ne voyait pas le mal et qui cherchait a faire le bien...
Cela me fait maintenant sourire, j'aimerais presque revivre la situation pour tenir tete aux sbires qui se prenaient pour des super flics et qui se sont permis de mettre une pression monstre pour faire dire ce qu'ils avaient envie d'entendre et justifier leur salaires.