yawaN a écrit:Sur la plupart des descriptifs que l'on trouve sur les objectifs, l'ouverture indiquée correspond bien à l'ouverture min et max ?
Pour les zooms, on indique les ouvertures maximales atteignables pour les deux focales extrêmes. Les ouvertures minimales ne sont fournies qu'à titre indicatif dans les manuels car il est rare de les utiliser, sauf pour des besoins spéciaux (avec risque de diffraction et donc de flou global).
yawaN a écrit:Et par "ouverture" on entend bien ouverture du diaphragme, soit l'ouverture permettant de laisser pénétrer un max / min de lumière ? (Même rôle que l’œil ?)
Tu vas faire bondir les plus grands puristes de la photographie avec cette question Effectivement, l'iris de l’œil et le diaphragme fonctionnent de la même façon. Mais il est plus vrai de dire que :
- Le diaphragme définit principalement la profondeur de champ (plage de distances dans laquelle les objets vont sembler nets).
- La diminution de lumière n'est qu'une conséquence de la fermeture du diaphragme. Dans certains cas de figure, les conditions de luminosité vont t'imposer certaines ouvertures (on shoote à pleine ouverture en environnement sombre ; ou hors de question de shooter à f/1.4 en plein soleil, à moins d'avoir un filtre gris).
- Le diaphragme sert aussi à améliorer le piqué de l'objectif à certaines valeurs d'ouverture (autour de f/8 le plus souvent).
Alors que l'iris définit principalement la quantité de lumière à faire converger vers la rétine. Il n'y a plus vraiment de notion de profondeur de champ avec l’œil, sauf pour les myopes à lunettes pas adaptées (comme moi !) qui voient mieux de jour que de nuit.
yawaN a écrit:Un objectif qui a une plage de focale réduite type 18-55 , dans quelle utilisation s'illustre t il le mieux?
En terme de focales uniquement, cela va du paysage au portrait courant. L'ouverture de f/5.6 pour des focales à portraits (autour de 50 mm) rend l'intérêt de cet objectif moins évident.
yawaN a écrit:=> même question pour un objectif avec une plage de focale plus grande, type 55-200 ou 70-300
Un téléobjectif peut lui aussi convenir pour des portraits lointains. Grâce aux longues focales, on retrouve des profondeurs de champ suffisamment courtes pour pouvoir isoler le sujet sur un fond flou. Ça sert aussi pour photographier des détails d'architecture ou des animaux lointains. Dans une moindre mesure des fleurs aux mises au point minimum, mais les objectifs macro n'ont rien à envier aux téléobjectifs utilisés de cette façon (Ce n'est pas le même grandissement non plus)
yawaN a écrit:Allé, une dernière pour la route: sur quoi influe une vitesse d'obturation lente.
Une vitesse d'obturation lente est utile pour rendre une sensation de mouvement ou pour capter des lumières invisibles pour notre œil. Le trépied est indispensable dans 99% des cas. Mais attention, une longue pose ne s'improvise pas ! Il faut toujours veiller à ce que la photo soit convenablement exposée, et là, il faudra jouer sur les autres paramètres de prise de vue (diaphragme, sensibilité, présence de filtres plus ou moins denses,...).
En fait, le choix de son premier objectif est toujours un cruel dilemme. La flexibilité du couple 18-55 + 55-200 par rapport à l'unique 18-105 perd de son intérêt quand tu voudras évoluer et revendre pour acheter du mieux (deux trucs à revendre à la place d'un seul). Le 18-200 plus onéreux peut aussi être envisagé comme alternative, il fait tout moyennement, mais il fait tout ! Soit dit en passant, le 18-105 n'est pas parfait non plus. Qualitativement, l'option 18-55 + 55-200 reste le must pour débuter. Une petite focale fixe lumineuse dans quelques mois, un petit macro pas cher ultérieurement, et te voila paré pour pas mal de domaines de la photographie