le numérique plus cher que l'argentique
Est ce de la faute du numérique si certains change de matos aussi souvent (mon D200 fait toujours les même photos), si certain achète des objectifs en plus. les gens veulent évoluer en gamme et c'est de la faute au numérique, n'aurait t-il pas si ils étaient restés en argentique acheté d'autres boîtiers, d'autres objectifs..
(c'est un peu comme ceux qui disent qu'en numérique ont déclenches plus, à tout va, bof.. rien ne les y oblige pourtant, sauf eux même)
bien sur si avant le photo ce n''était que mettre la péloche dans la boîte (et encore combien changeais de pellicule en fonction des sujets, avec un bout de sparadra pour noter le n° de la vue en cours), de déclencher, clic-clac merci monsieur Eastman, puis direction le magasin pour poser la bobine (allez combien à minima demandait une planche contact), là c'est vrai le numérique demande d'assumer la photo (de la péloche au tirage), une partie des paramètres de la péloche sont redevenue de la compétence du photographe, et puis la phase je retire mais photos au magasin .. terminé. Enfin pas vraiment on peut garder la même philosophie photographique, un appareil simple suffit, du jpg et direction une borne de traitement...simple et pas cher.
Quand au coup monétaire ...pur, là je rigole entre le coup des produits chimiques(**) , des papiers, oufffffffffffffffffff ..cela deviens vite un gouffre ... parce que là tout les tâtonnements se font à coup de tirages, d'essais.. une bonne soirée (qui se compte en heures) c'est quand on a sortis un bon tirage (A4), mais c'est vrai que la règle du massicot vous amènes vite à penser à vos cadrage), tout cela coute vite beaucoup (sans parler du ciba avec l'essoreuse en Légo) .
Et pire que tout, le temps, le temps passé, pour certains comme moi à peser leur produits ( acheter pour ma part chez Révol à Lyon), à faire le petit chimiste, peser, mélanger, développer, le séchage, les essais, le tirage et puis le temps sous la loupe à repiquer.... p....n si ce temps il fallait le compter en argent je serais riche.
Reste les souvenirs, des films qui sèchent dans la douche, des tissus, doigts tachés, des odeurs, de la lumière rouge, du tic-tac, la photos qui lentement apparait ... ... mais bon .. pour moi le numérique m'a permis de retrouver la maitrise de la chaine photographique, d'assumer ma photo de mon regard jusqu’à un autre regard