Juste mon grain de sel sur les viseurs à moins de 100% :
ayant passé 30 ans dans un très grand labo, je peux dire que le cadrage était un problème important.
En diapo, car pour garantir un centrage convenable dans la monture il fallait que le sujet "ne touche pas les bords" sinon il était coupé par la fenêtre du cache, qui mesurait moins que 24 x 36 mm, la norme ISO permettant de descendre aussi bas que 22 x 34 mm (de tête, je ne me rappelle pas de la valeur exacte). On se faisait parfois insulter par les "spotters", ces fanas de photos d'avions qui hantaient alors les extrémités des pistes des aéroports (endroits interdits maintenant, grâce à Mr Ben Laden...), car ils avaient pour habitude de cadrer le plus serré possible, avec les feux de position des avions touchants presque les bords de l'image. Il suffisait alors que le morceau de film soit décalé d'un demi millimètre (vite là, avec une encadreuse montant deux vues à la seconde...), pour que l'avion soit amputé d'un de ses feux.
En négatif, où le film est notché (encoché, en français) pour permettre le centrage automatique de la vue dans la fenêtre de la tireuse, et là aussi, vu les impératifs de production (tireuses à 6 vues par seconde) et la précision relative du centrage du négatif (0,3 à 0,5 mm) nous étions bien contents que les appareils aient des viseurs 90 ou 95% ce qui évitait de couper Tonton Marcel, tout à gauche sur la photo de mariage...
Donc vive le viseur à 95 % ! le viseur de mon compact Canon S45 doit bien faire dans le 80%, ce qui ne m'a jamais empêché de réussir mes photos.
Amitiés
Bien sûr que si j'ai le choix, je prends le viseur 100%, et si je pouvais encore demander une petite faveur: un joli petit stigmomètre à 45° au centre, entouré d'une couronne de microprismes, pendant qu'on y est....
et qui essaye un peu tout ce qui sort,
)..autant acheter un D300 ou D90 dans ce cas là..
(les 1Ds et D3x ne sont pas à ma portée)
Passer au D3 me coûte un poil cher car vous pensez bien que je perdrais déjà pas mal avec le changement des optiques.
)
