À l'époque où j'étais chez les Argentistes
(Minolta...), Nikon faisait classe à part avec des prix souvent plus élevés que la compétition. Nikon avait aussi cette légendaire habitude de fournir et de renouveller sa gamme de boitîer en fonction tantôt des caractéristiques, tantôt du profil d'acheteur recherché.
C'est encore vrai aujourd'hui, par contre la marche est encore plus haute. La seule distinction maintenant est que Nikon est maintenant dirigé par les différents courants marketing qui demande plus, plus et encore plus.
En toute honnêteté, la personne qui a acquis il y a un an un D50, qui a apprécié ce modèle pour ces caractéristiques, son prix, et surtout son rendu photo n'a aucune raison valable de changer ce boitîer pour le moment. J'ai fait cette erreur (D70s à D80) et en toute franchise je regrette amèrement. Ce qui me chatouille encore chez Nikon, c'est que déja nous n'avons pas encore terminé de découvrir et déguster cet appareil budget qu'est le D50 que déja, Paf
, on introduit sur le marché une version débridée qu'est le D40.
Et c'est une répétition de l'histoire entre le D70, D70s et D80... À ce que je me souvienne, Nikon n'avait pas ce rythme accéléré d'introduire un boitîer à tous les six mois, du moins au temps de l'argentique. Ce qui m'amène à penser que Nikon est forcé de suivre le rythme fou que ce courant marketing lui impose, et que par conséquent la cuvée n'est pas toujours à la hauteur de la marque.
Maintenant, comme il est possible d'obtenir quatre modèles dans la gamme des intoduction-amateur sérieux, voici ma perception qui pourrait peut-être influencer l'achat d'un de ceux-ci:
-D40, nouveau, c'est un D50 débridé, un entrée de gamme, idéal pour la vente dans les grandes surfaces.
-D50, ancêtre du D40, un entrée de gamme, un produit bien mûr corrigeant certaines lacunes connues du D70-D70s.
-D70, ancêtre du D70s, dans la gamme des amateurs sérieux, discontinué donc peut-être sur le marché de l'occasion, fut le fer de lance pour Nikon dans le marché des SLR Digital à prix modique pour compétitionner les Canon Digital Rebel. Produit classique, bon rendu photo, rien de plus.
-D70s, ancêtre du D80, dans la gamme des amateurs sérieux, qui sera discontinué sous peu si ce n'est pas déja fait, présente des améliorations physiques du D70, sans redonner davantage à la photo. Pour le moment, combiné au 18-70 en kit, c'est le modèle de compromis idéal pour quelqu'un recherchant une bonne valeur, un bon rendu, un modèle classique quoi.
-D80, cet usine à volume, hybride entre l'amateur sérieux et l'amateur averti, modèle réactionnaire de Nikon au marché des 10 millions de pixels. Au passage, nous avons découvert une mesure matricielle pas toujours agréable, et une correction d'exposition déroutante face aux modèles connus antérieurement.
Considérant mon expérience, le monde ultime serait le viseur, l'écran et le capteur du D80, la mesure matricielle et le comportement connu en correction d'expo du D70s, vendu au prix de liquidation du D50, et malheureusement ce modèle n'est pas le D40.
Alors, compte tenu de ces détails, si le goût d'être à la page est le critère #1, le D80 sans contredit. Autrement, si dépenser intelligemment est le critère retenu, bien alors le D70s vous ira comme un gant. Quant au vénérable D50, c'est comme le F65 d'autrefois, à savoir un modèle bien et juste, mais de passage.
Aussi, advenant votre goût d'évoluer vers un nouveau boitîer, le D50 n'est certe pas la meilleure valeur de revente sur le marché, comparé au D70s, considérant que c'était un modèle d'entrée de gamme, à moins de l'acquérir vous-même sur le marché d'occasion, pour quelques miettes, ce qui pourrait sûrement être un bon achat pour vous introduire aux boitîers numériques, sans plus. Sage déçision aussi d'acquérir ce boitîer d'ocas si l'appel du marketing puisse être un trouble-fête dans six mois, lorsque Nikon nous présentera un D80s, qui sait